15 choses à savoir sur Brahms


Octobre 2017 / Vol. 12 • No 4

Bulletin des Bénévoles – 15 choses à savoir sur Brahms

Johannes Brahms - crédit - Classic FM

Johannes Brahms – crédit – Classic FM

Il est né le 7 mai 1833 à Hambourg (Allemagne). Fils d’un musicien pigiste : son père Johann Jakob travaillait comme musicien à la pige, surtout comme corniste et contrebassiste.

 

Il a gagné sa pitance : à l’adolescence en jouant du piano dans un lupanar – sa famille était très pauvre et avait besoin de revenus d’appoint de toute nature.
Cette expérience a-t-elle causé sa réticence apparente envers les femmes?

 

Ses premières compositions lui faisaient honte : commençant à composer dès l’âge de 11 ans, il jugea sévèrement ses premières partitions et les a détruites pour la plupart.

 

Il a dormi pendant un récital : Liszt y jouait sa fameuse sonate pour piano en si mineur, à la cour de Weimar.
Il prétexta la fatigue du voyage qui l’avait amené à Weimar, ce qui ne lui évita pas les foudres de Liszt!

 

Nouvelles directions : titre d’un article dithyrambique de Schumann (qui était aussi critique musical) qui lança la carrière de Brahms comme compositeur.

 

Influence tzigane : Brahms rencontra en 1850 le virtuose tzigane du violon Eduard Remenyi qui l’initia à la musique populaire tzigane qui allait considérablement influencer son style (notamment dans les fameuses « Danses Hongroises »).

 

Épique première symphonie : Brahms commença la composition de sa première symphonie dès 1854. Mais elle ne fut créée qu’en novembre 1876 (après 22 ans sur le métier) alors que Brahms fit d’interminables modifications avant d’en être entièrement satisfait.

 

Une épaule consolatrice : après la mort de Schumann en 1856, Brahms se hâta d’aller à Düsseldorf consoler la veuve éplorée Clara, son aînée de 14 ans et mère de 8 enfants. La nature de leur relation n’a jamais été clairement établie, puisqu’ils prirent la peine de détruire la majeure partie de la copieuse
correspondance qu’ils avaient échangée. Auraient-ils eu des choses à cacher?

 

La guerre des Romantiques : opposant des musiciens plus progressistes comme Liszt et Wagner et des artistes plus conservateurs comme Brahms et Clara Schumann. Même de nos jours où sa popularité ne fait plus aucun doute, Brahms est souvent présenté comme un compositeur rétrograde.

 

Amateur de plein air : quand il n’était pas dans une de ses tournées de concert, Brahms aimait bien faire des randonnées dans les montagnes d’Italie et s’y retirer pour composer.

 

Inspiré par la douleur : le décès de sa mère en 1865 inspira à Brahms son « Requiem allemand », une de ses oeuvres les plus connues. Toutefois la création fut désastreuse, puisque le timbalier avait lu sur sa partie « ff » (fortissimo) plutôt que « pf » (più forte, calme et doux), et il « enterra » en quelque sorte tout le reste de l’orchestre.

 

Wagner – pas un fan : peut-être à cause de leurs rivalités artistiques, Brahms et Wagner ne devinrent pas des potes quand ils se rencontrèrent en 1864 à Vienne où Brahms venait d’être nommé directeur de la Wiener Singakademie (une chorale). Plus tard, Wagner dénigra Brahms dans des articles de presse.

 

Retraite anticipée? À 57 ans (1890) Brahms annonça qu’il cessait toute activité de composition musicale. Mais il avait sous-estimé la pression de sa propre créativité et il produisit encore de nombreux chefs-d’oeuvre, notamment pour clarinette (sonates, trios et quintettes avec clarinette).

 

Mort : Brahms mourut le 3 avril 1897 à 62 ans des suites d’un cancer du foie ou du pancréas (les informations ne sont pas claires sur ce sujet). Le compositeur anglais Sir Hubert Parry composa une « Elégie pour Brahms » pour commémorer le décès du grand musicien qui avait si fortement influencé son propre style (et celui de nombreux musiciens anglais et américains du temps).

 

D’après un article paru sur le webzine « Classic FM »

— François Juteau

 

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